Rapport PROGEXA janvier 2019

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F. MAURY, E. LE BERE, A.KASMI, C. DELGADO, U. GONCALVES, L. DERNONCOURT

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Au Sommaire :

 

·        Inquiétudes chez KLM après le passage de Ben Smith

·        Redevances de Roissy et d'Orly non validées : ADP reçoit le soutien de la DGAC

·        Air France : pilotes de HOP!

·        Norwegian s'achète du temps en lançant une augmentation de capital

·        Twin Jet renforce ses bases de Lyon et Marseille

·         Air France, Aigle Azur, Ryanair, Vueling : les nouvelles lignes aériennes

·         Tourisme : année record en vue pour le Grand Paris

 

 

 

Inquiétudes chez KLM après le passage de Ben Smith

Les Echos 29/01/2019

De passage à Amsterdam-Schiphol pour rencontrer les cadres de KLM, le patron d'Air France-KLM, Ben Smith, n'a pas calmé la rumeur d'une possible éviction du patron de la compagnie néerlandaise, Pieter Elbers.

Si Benjamin Smith a su séduire les salariés d'Air France, le charme du nouveau directeur général d'Air France-KLM agit, semble-t-il, moins bien chez KLM. De passage au siège de la compagnie néerlandaise, à l'aéroport de Schiphol, lundi dernier, pour rencontrer les salariés et répondre aux questions des 200 principaux cadres de KLM, Ben Smith a manifestement échoué à dissiper toutes les inquiétudes concernant ses intentions pour KLM et son président, Pieter Elbers.

Outre la crainte récurrente de voir les intérêts de la compagnie néerlandaise passer après ceux d'Air France, certains de ses salariés soupçonnent le patron du groupe de vouloir débarquer Pieter Elbers, à l'échéance de son premier mandat de président du conseil d'administration de KLM, en avril prochain.

« Silence douloureux »

Selon le site d'information néerlandais Luchtvaartnieuws spécialisé dans le transport aérien, Benjamin Smith n'aurait fait aucune mention de Pieter Elbers lors de sa rencontre avec les salariés de KLM, contribuant ainsi à alimenter la rumeur d'une possible éviction du patron de KLM. « Alors que les précédents PDG d'Air France-KLM avaient reconnu les mérites de Pieter Elbers et l'avaient complimenté pour ses bons résultats, le silence du Canadien était douloureux [alors que] Pieter Elbers assistait à la rencontre », rapporte Luchtvaartnieuws.

« Ces nouvelles tensions sont inquiétantes, estime un représentant syndical de KLM joint par téléphone. Pieter Elbers a le soutien des salariés et des syndicats de KLM. Le comité d'entreprise a même déjà pris position pour son renouvellement. Son départ ne serait pas compris ».

L'affaire du conseil de surveillance

Ce n'est pas la première fois que la presse et certains responsables syndicaux néerlandais se font l'écho d'une mésentente entre le patron d'Air France-KLM et celui de KLM. En octobre dernier, un mois à peine après son arrivée, Benjamin Smith s'était vu signifier par un courrier du président du comité d'entreprise de KLM que sa présence n'était pas souhaitée au conseil de surveillance de la compagnie néerlandaise, comme avant lui, Jean-Marc Janaillac. Ceci afin de préserver l'autonomie de la compagnie néerlandaise d'éventuelles velléités hégémoniques parisiennes, et malgré les règles de gouvernance du groupe.

Pas de numéro deux

A ce différend - qui n'est toujours réglé - s'est ajoutée la « non-nomination » de Pieter Elbers au rang de numéro deux du groupe, malgré les pressions appuyées de ses supporteurs aux Pays-Bas. « Il est devenu de plus en plus évident qu'Elbers ne remplissait plus les conditions pour occuper le poste de deuxième homme » du groupe Air France-KLM, écrit Luchtvaartnieuws.

Une « réflexion » en cours

Du côté d'Air France-KLM, la prudence reste de mise comme pour tout ce qui touche à KLM. Concernant le renouvellement du mandat de Pieters Elbers, « c'est une réflexion qui sera conduite par les boards au cours des prochains mois », affirme-t-on au siège du groupe, sans plus de précision.

KLM ne sera pas la marque loisirs du groupe

En revanche, Benjamin Smith a clairement démenti vouloir faire de KLM la compagnie « loisirs » du groupe, comme pouvait le laisser penser l'annonce d'une  montée en gamme d'Air France. Air France et KLM sont deux marques globales, a-t-il souligné. Et de la même façon que KLM ne deviendra pas la marque « loisirs » du groupe, Air France n'a pas vocation à être la marque « premium », a-t-il expliqué.

 

 

Redevances de Roissy et d'Orly non validées : ADP reçoit le soutien de la DGAC

La Tribune 30/01/2019

Patrick Gandil, le directeur de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), a déclaré qu'il ne partageait pas les arguments de l'autorité de supervision indépendante sur les redevances aéroportuaires (ASI) pour ne pas homologuer la hausse de 3% des redevances en 2019.

Un atout de poids pour ADP. Et un gros coup de pression sur l'ASI, l'autorité de supervision indépendante des redevances aéroportuaires laquelle, après avoir refusé d'homologuer mi-janvier une première proposition tarifaire du gestionnaire des aéroports parisiens pour 2019 (+3%), doit se prononcer d'ici à deux semaines sur une deuxième proposition, revue à la baisse (+1%).

Rentabilité jugée trop élevée

Ce mardi, devant les membres du Board Airlines Representatives (BAR), une association de compagnies aériennes étrangères et françaises, Patrick Gandil, le directeur de la direction générale de l'aviation civile (DGAC) a déclaré qu'il "ne partageait pas totalement les considérants de l'ASI" avancés pour ne pas homologuer l'augmentation des redevances de près de 3% en 2019, formulée par ADP dans sa première proposition. Et notamment le fait "que le CMPC (le coût moyen pondéré du capital, un critère de rentabilité, ndlr), puisse être re-questionné en cours de contrat de régulation économique (CRE)".

Pour rappel, un CRE est signé entre les gestionnaires de certains gros aéroports et l'Etat pour une durée de cinq ans. Il détermine les investissements prévus par l'aéroport au cours de cette période et un plafond d'évolution des redevances pour les financer, à ne pas dépasser. Ces redevances permettent aussi de financer le coût des services publics aéroportuaires (l'usage des installations pour la réception des passagers, l'atterrissage, le stationnement, le dégivrage...).  L'ASI est appelée à se prononcer sur ce CRE et examine chaque année les propositions d'augmentation des redevances. En 2015, avant la signature du CRE 2016-2020 d'ADP, l'ASI n'avait pas pu se prononcer sur les paramètres du CRE car elle n’avait pas encore été créée.

Alors qu'elle a confirmé que la proposition était conforme au contrat de régulation économique (CRE), l'ASI a en effet justifié son refus d'homologuer les tarifs en estimant que le coût moyen pondéré du capital (CMPC) d'ADP était trop élevé. La décision de l'ASI interpellé plusieurs observateurs dans la mesure où l'augmentation tarifaire initiale d'ADP était conforme au contrat de CRE, mais aussi parce que l'ASI s'arrogeait, selon eux, le pouvoir de définir le CPMC des aéroports, alors qu'aucun texte ne l'autorise à le faire.

Les tribunaux saisis ?

"Le contrat de régulation économique permet de faire face à des investissements majeurs. Il est fait pour donner une certaines stabilité. Cela signifie qu'il faut s'appuyer sur ce CRE", a expliqué Patrick Gandil.

"Nous sommes dans une situation transitoire [du fait que l'ASI n'était pas créé au moment de la signature du CRE, Ndlr]. Est-ce que cela doit pour autant conduire à fragiliser le CRE en cours? C'est toute la question. Il est probable que des juges auront à se prononcer", a déclaré Patrick Gandil.

Plutôt que d'attaquer la décision de l'ASI, ADP a fait une proposition revue à la baisse : +1%. En cas de nouveau refus de l'ASI, les tarifs 2018 resteront en vigueur. Et il est fort probable qu'ADP dépose un recours.

Air France : pilotes de HOP!

Air Journal 30/01/2019

Le syndicat SNPL représentant les pilotes de la compagnie aérienne HOP! se déclare favorable à son intégration dans Air France, et prêt à aller jusqu’à la grève générale pour l’obtenir.

Après avoir regretté le manque de clarté sur l’avenir de HOP! suite à la rencontre avec le CEO d’Air France-KLM Benjamin Smith début janvier, le syndicat majoritaire chez les pilotes de la compagnie régionale a publié un compte rendu du Comité d’entreprise du 24 janvier 2019 – avec pour conclusion que « la compagnie HOP! sans sa marque n’a plus de sens » et qu’il n’y a « plus d’autre solution que de revendiquer l’intégration pure et simple » de l’activité et des personnels au sein d’Air France. Tous les syndicats confondus et l’ensemble de la représentation du Comité d’Entreprise se déclarent favorables à l’intégration de HOP! dans Air France, écrit le syndicat, et « prêts à aller jusqu’à la grève générale pour l’obtenir ». Une mise en garde faisant suite à la tenue le jour même d’un CA extraordinaire d’Air France, qui entre la fermeture de Joon et la réorganisation de la flotte A380 avait à l’ordre du jour la marque HOP! : les marques Joon, HOP! et la Navette « seraient remplacées par une nouvelle entité qui resterait à créer et intitulée sur les slides de présentation : Air France XXX (à déterminer) ». A l’instar de celle lancée chez Air France suite à l’accord notamment salarial trouvé avec la direction, le Bureau SNPL HOP! organisera donc une consultation des pilotes de HOP! dans les semaines à venir, mais cette fois « afin de les interroger pour savoir s’ils souhaitent l’intégration de HOP! dans Air France et s’ils sont prêts à se mobiliser massivement et durablement pour cela ».

Le SNPL en profite pour rappeler la liste des épreuves rencontrées par la compagnie régionale ces dernières années : le projet PRF, les accords de productivité, les baisses de charges, la création de la marque HOP!, les PSE, les PDV, la fusion des compagnies de HOP! au sein de la Holding, la délocalisation de nombreux services sans leurs personnels afférents, ce énième PSE sol, les départs non anticipés des pilotes de HOP! vers AF, les affrètements creusant nos pertes vers les abysses, le déménagement du siège de Rungis à Nantes avec ses conséquences sur les emplois sol, une nouvelle désorganisation des services administratifs et opérationnels de HOP!, le passage en tout affrètement AF en septembre 2019 et, pour finir, la future restructuration à la baisse de la flotte de HOP! annoncée lors de la rencontre avec Benjamin Smith.

Norwegian s'achète du temps en lançant une augmentation de capital

La Tribune 29/01/2019

En difficulté financière, Norwegian Air Shuttle a annoncé ce mardi une augmentation de capital de 3 milliards de couronnes (309 millions d'euros). De quoi lui permettre de passer l'été. La compagnie remet en cause par ailleurs sa stratégie de croissance et est prête à discuter d'une opération de consolidation.

Norwegian s'achète du temps pour passer l'été et tenter d'améliorer son bilan et sa performance financière, avant peut-être de devoir accepter de se placer à terme sous l'aile d'un grand transporteur européen. C'est en substance le sens de l'annonce, ce mardi, de Norwegian Air Shuttle d'une d'augmentation de capital de 3 milliards de couronnes norvégiennes (309 millions d'euros) pour renforcer son bilan. Elle intervient moins d'une semaine après la décision de IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling, Level) de retirer son offre de rachat sur Norwegian et de vendre sa participation de 4% qu'il détenait dans le capital de la compagnie norvégienne à bas coûts.

Près de 400 millions d'euros de pertes d'exploitation en 2018

Fortement endettée après six ans d'investissements colossaux pour financier sa phénoménale croissance dans le low-cost long-courrier (plus 3 milliards d'euros de dettes), Norwegian a également annoncé qu'elle avait enregistré près de 3,8 milliards de couronnes de pertes d'exploitation (390 millions d'euros) en 2018.

Les conditions de l'augmentation de capital, le prix de souscription et le nombre d'actions à émettre, devraient être annoncés vers le 18 février. L'émission de titres a été entièrement pré-souscrite par des actionnaires existants, a indiqué la compagnie dans un communiqué. Le transporteur précise que le milliardaire norvégien John Fredriksen, un magnat du transport maritime, va souscrire à l'opération, de même que le directeur général Björn Kjos (qui détient près de 25% du capital) et le président Björn Kise.

Le cours de Bourse dégringole

Si une augmentation de capital était attendue par les analystes qui craignaient que la compagnie ne puisse remplir ses obligations auprès des créanciers, son ampleur et son calendrier en ont surpris plus d'un. A 16 heures, le cours de Bourse était en baisse de plus de 13%, après avoir plongé de 30% à l'ouverture de la Bourse d'Oslo après l'annonce de l'augmentation de capital. Depuis les annonces de IAG la concernant le 24 janvier, Norwegian a perdu 30,5% de sa valeur boursière.

"L'ampleur est un peu surprenante parce que la compagnie avait sécurisé ses financements pour le premier semestre 2019 et les rumeurs de marché évoquaient plutôt une augmentation de capital de 1 à 1,5 milliard de couronnes," explique à La Tribune, Yan Derocles, analyste chez Oddo BHF. Et d'ajouter : "conjuguée aux prises de réservations pour la période estivale, cette augmentation de capital donne un peu de visibilité sur la compagnie à court terme."

"Si la société réussit son appel au marché il est probable qu'elle aura assez de marge de manoeuvre pour continuer - pour le moment", ont indiqué quant à eux les analystes de Bernstein.

De quoi passer en tout cas l'été, alors que certains observateurs émettaient des doutes en raison la baisse de voilure annoncée pour baisser les coûts.

"Ils coupent tout ce qui brûle du cash", indique l'un d'eux.

Changement de stratégie

Depuis plusieurs semaines, les fermetures de lignes sont nombreuses. Selon nos informations, Orly-Newark va s'arrêter par exemple. La compagnie a confirmé ce mardi qu'elle mettait entre parenthèse à sa stratégie de croissance.

"Norwegian a connu une période de croissance significative. À l'avenir, l'accent sera mis de plus en plus sur les économies de coûts et la réduction des dépenses d'investissement", a déclaré dans le communiqué Bjørn Kjos, le directeur général de Norwegian.

Norwegian peut-elle continuer son aventure en solo comme elle a toujours cherché à le faire? Pas sûr. Dans son communiqué, la compagnie fait un appel du pied à d'éventuels repreneurs. Si Norwegian se dit évidemment persuadée que sa stratégie lui permettra de renforcer sa compétitivité, elle explique néanmoins que "le conseil d'administration continuera à être disposé à s'engager dans des discussions de consolidation qui peuvent développer la valeur actionnariale de Norwegian".

Michael O'Leary, le directeur général de Ryanair, a estimé que Norwegian ne survivrait pas en tant que compagnie indépendante et pourrait ne plus être là d'ici l'été prochain.

Un appel du pied à d'éventuels repreneurs

Si elle veut reprendre un jour sa stratégie de croissance et conserver son avance sur la concurrence dans le voyage long-courrier à bas prix, la compagnie risque de devoir se placer sous l'aile d'un partenaire.

L'an dernier, outre IAG, Lufthansa avait également évoqué son intérêt pour la compagnie scandinave. Ce sont les deux seuls groupes aériens à avoir les reins suffisamment solides pour reprendre Norwegian. En retirant son offre, IAG n'a pas le droit, selon la règlementation boursière britannique, de refaire une offre au cours des six prochains moins. Mais rien ne dit que le groupe anglo-espagnol ne revienne pas à la charge après. En tout cas, pour l'heure, Norwegian a déclaré qu'il n'y avait aucune discussion avec quiconque.

L'évolution du prix du baril sera déterminant pour l'avenir de la compagnie norvégienne. Norwegian dispose en effet de peu de couvertures carburant par rapport à ses concurrents. Un peu moins de 40% de ses besoins pour l'année sont en effet couverts (contre 70% par exemple pour Lufthansa), à un prix moyen d'environ 680 dollars la tonne, plus ou moins au même niveau que les autres compagnies (à part Easyjet qui est protégé à un niveau plus bas).

Twin Jet renforce ses bases de Lyon et Marseille

Air&Cosmos 25/01/2019

A compter du 5 mars 2019, la compagnie Twin Jet ouvrira deux lignes directes quotidiennes vers Mulhouse au départ de Lyon et Marseille. 

La ligne de Lyon sera proposée tous les jours sauf le week-end avec un départ quotidien de Lyon Saint Exupéry à 15h45 et une arrivée une heure plus tard à Mulhouse. Le vol de Mulhouse décolle à 17h00 et atterrit à Lyon à 17h55. La ligne est proposée à partir de 99 euros TTC l'aller simple.

La ligne de Marseille sera exploitée du lundi au vendredi avec un décollage à 15h15 du lundi au jeudi (arrivée à 16h40) et un décollage à 14h35 le vendredi (arrivée à 16h00). La ligne est aussi proposée à partir de 99 euros TTC l'aller simple. "Twin Jet a maintenant 14 vols par jour au départ ou à l'arrivée sur Marseille Provence", précise Vincent Courtois, responsable commercial des lignes régulières pour Twin Jet.

"Ces deux nouvelles routes ne sont que le début de notre développement pour 2019 ! Nous préparons des nouvelles lignes et des nouvelles fréquences dont nous vous parlerons très prochainement", annonce Olivier Manaut, président de Twin Jet.

Twin Jet, partenaire du programme de fidélité Flying Blue, opère environ 200 vols régionaux hebdomadaires pour desservir 16 destinations réparties en France, en Allemagne, en Italie et en Suisse : Le Puy-en-Velay, Lille, Lyon, Marseille, Mende, Metz-Nancy, Mulhouse, Nice, Strasbourg, Toulouse, Pau, Paris-Orly, Zurich, Stuttgart, Friedrichshafen, Milan Malpensa. Elle possède une flotte de 12 avions de type Beechcraft 1900D de 19 places.

Air France, Aigle Azur, Ryanair, Vueling : les nouvelles lignes aériennes

L’Echo Touristique 29/01/2019

Nice, Bastia, Amsterdam, Kiev, Faro, Alicante, Malaga, Londres : les compagnies ont récemment ouvert de nombreuses destinations. On fait le récapitulatif des nouvelles lignes et des horaires.

A Brest, Hop ! Air France ajoute trois nouvelles lignes : un vol par semaine (samedi) vers Nice, du 25 mai au 31 août 2019, un vol par semaine (samedi) vers Bastia, du 6 juillet au 31 août 2019, et trois vols par semaine (mardi, jeudi et samedi) vers Amsterdam, à compter du 2 avril 2019.

Aigle Azur vole vers l’Ukraine

Ça bouge aussi chez Aigle Azur, qui annonce l’ouverture de la première ligne directe entre Paris-Orly et Kiev. À partir du 18 avril 2019, la capitale ukrainienne sera accessible au départ d’Orly à raison de trois fréquences hebdomadaires (les mardis, jeudis et samedis). Le vol sera opéré en A320 configuré en biclasse (12 sièges en Affaires et 168 sièges en Économie). Les départs depuis Paris seront à 22h (mardis, jeudis et samedis), et les arrivées à 2h10 à J+1. Décollage (les mercredis, vendredis et dimanches) depuis Kiev à 4h30 pour un atterrissage à 07 h du matin à Paris.

Le vol sera disponible à partir de 195€ TTC l’aller simple en classe Économique, frais de service inclus. Mais les 2018 premiers billets seront proposés au tarif promotionnel de 149€ TTC l’aller simple, pour le lancement de la route.

Ryanair mise sur Bordeaux, Vueling sur Paris

Ryanair inaugure pour sa part deux nouvelles lignes depuis Bordeaux, vers Faro (2 vols hebdomadaires à partir de juillet) et Malaga (3 vols hebdomadaires à partir de juin). La compagnie irlandaise propose 27 lignes au total à Bordeaux.

De son côté, Vueling Airlines lance une nouvelle liaison entre Paris Charles de Gaulle et Alicante. Les opérations commenceront le 8 avril prochain avec une fréquence de 4 vols par semaine, ce qui représente près de 42 000 sièges pendant la saison été 2019. Vueling  dessert déjà la destination au départ de Paris Orly avec jusqu’à 16 fréquences hebdomadaires, soit une capacité de 162 000 sièges par an. Au départ des deux aéroports parisiens, la compagnie aérienne proposera donc jusqu’à 20 vols hebdomadaires l’été prochain à destination d’Alicante, équivalent à une offre de plus de 200 000 sièges.

Air France renonce à Guangzhou

Autre actualité aérienne : Air France suspend ses vols directs vers Guangzhou, en Chine, à partir de l’été 2019. Le transporteur a invoqué le manque de « performance économique » de la liaison pour justifier un tel abandon. Les passagers enregistrés sur les vols entre Paris et Guangzhou qui partent après le 1er avril seront transférés sur « le vol alternatif le plus adapté selon la politique de re-réservation », ajoute Air France. Air France ajoute qu’à travers son accord de partage de code avec China Southern, elle « continuera à proposer à ses clients des vols directs entre Guangzhou et Paris. »

Tourisme : année record en vue pour le Grand Paris

Les Echos 29/01/2019

Au vu de son pré-bilan, l'Office du tourisme et des congrès de Paris table sur un résultat final pour 2018 « au moins aussi bon », « si ce n'est meilleur » que celui - « historique » de 2017, avec autour de 24 millions de visiteurs.

Le mouvement des « gilets jaunes » a beau avoir contrecarré la tendance annuelle, 2018 s'annonce comme une année record en termes de fréquentation touristique pour le Grand Paris (Paris intra-muros et les départements de sa « petite couronne » Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, et Val-de-Marne).

Sur la base des statistiques hôtelières pour les dix premiers mois de l'année, l'Office du tourisme et des congrès de Paris (OTCP) a dévoilé ce mardi un « pré-bilan », annonciateur d'un résultat final pour 2018 « au moins aussi bon », « si ce n'est meilleur » que celui - « historique » -de 2017, avec un total de visiteurs susceptible de dépasser « la barre des 24 millions ».

Les Américains à Paris

En attendant le bilan global, qui devrait être connu à la fin mars, l'OTCP explique d'ores et déjà la hausse de la fréquentation par la progression de 10,9 % des touristes étrangers, et notamment ceux en provenance des Etats-Unis (+16,6 %), le « premier marché étranger » du Grand Paris, rappelle l'office. La fréquentation des Américains pourrait même retrouver ses niveaux de la fin des années 1990, soit quelque 2 millions d'arrivées. Par ailleurs, le Grand Paris a profité d'un accroissement d'au moins 15 % de certaines clientèles européennes - Italie, Espagne, Allemagne -, tandis que le rattrapage constaté avec les Japonais s'est confirmé (+15,4 %).

A contrario, la fréquentation des Français a fléchi de 2 %, en raison de la série de grèves à la SNCF au cours du printemps -  un phénomène déjà relevé - , ainsi que, estime l'OTCP, d'un essoufflement de la croissance nationale.

Impact des « gilets jaunes »

Par ailleurs, si ce pré-bilan est pour le moins positif, l'organisme n'ignore pas  l'impact du mouvement des « gilets jaunes » . Ainsi, le taux d'occupation des hôtels du Grand Paris a reculé de 3,7 points (à 71,5 %) en décembre, un mois qui compte pour 8 % de la fréquentation du Grand Paris, souligne l'OTCP.

En outre, au-delà de la fin 2018, l'office confirme, à son tour, le prolongement de cette tendance baissière au cours du premier trimestre 2018, cette dernière paraissant s'inverser en avril. Pour autant, l'OTCP a décidé de mettre en oeuvre un plan d'actions afin de stimuler la fréquentation internationale. Ce plan vise en premier lieu les Américains, les Chinois et les Japonais, ainsi que cette clientèle de proximité que sont nos voisins européens. Par ailleurs, des actions spécifiques sont prévues à l'adresse des Français avec des propositions de visites « hors des sentiers battus » et une approche ciblant mieux les familles.

 

 

Emeline Le Bere

Consultante

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